Le doute installé, s'est fait une belle place dans l'esprit et j'ai laissé cette sensation d'échec m'envahir quelques heures, la larme à l'oeil, non pas de souffrance physique mais de profond désespoir catatonique, je suis dans le dur, allonger sa foulée demande un effort démeusuré, les crampes sont aux aguets!
Il y a quelque chose sur la promenade des Anglais qui rends le phénomène plus sérieux, son caractère répétitif!
Le plus frustrant est de se retrouver paralysé dans un triathlon à vingt kilomètre de la fin et ne pas comprendre ce qu'il vous arrive, qu'ai-je mal fait? ou bien trop fait?
Le moral, joue un rôle de premier ordre sur ce type de course, la preuve est que sur les cinq derniers kilomètres j'ai réussi à accélérer pour en finir plus vite.
Et d'un autre coté quand il n'y a plus de jus, ben il n'y a plus grand choix, la marche rapide s'impose.
J'ai dû faire ça donc, ce que je m'étais interdis..
Cela vaut-il la peine de se faire autant de mal? Si peu de plaisir.. A chaque passage d'encouragements, j'assimile et convertis toutes ces acclamations en carburant! Sans même savoir d'où ils viennent, faut dire qu'il y a un moment où l'on est 'groggy' engourdi, bourré, mais stable..
Mon ressentit d'un point d'un point de vue frustré:
Plaisir vélo: Mwais, parcours déjà bien rodé, sans surprise, jubilation de voir autant de crevaison (je sais, c'est dégelasse!)
Plaisir course à pied: Bien jusqu'au vingtième kil., s'ensuit une course différente, objectif: Pendentif finisher..
Ressentit du point de vue d'un gars qui tire les leçons de cette journée en se satisfaisant de boucler cette épreuve:
Plaisir natation: Comme sur un triathlon CD, aucune appréhension, juste un peu plus long qu'à la coutume!
Plaisir vélo: Parcours magnifique, le chant des oiseaux, le bon air, les encouragements, le vent de face à la fin pour vous rappeler que rien n'est gagné d'avance!
Plaisir course à pied: Super facile, je ralentis vers la fin pour terminer dans de bonnes conditions..
