lundi 4 octobre 2010

Triathlon Sprint de Carqueiranne

Carqueiranne !
T’as pas plus près pour faire tes triathlons ?
-Attends, une chance sur 200 environ pour gagner un cannondale slice au tirage au sort !!
Hormis ce fait, il s’agit d’un des sprints les plus sympa des alentours, l’ambiance y est à mon goût, sereine et marquée d’humilité.
Depuis que je participe à ce type d’épreuve, j’ai souvent ressenti que même au travers de la compétition un respect s’établissait naturellement, les gamins s’intéressent aux élites et veulent leur ressembler, les plus vieux nous surprennent à faire des temps plus qu’honorables, et les p’tits gars qui découvrent le triathlon, s’accrochent, pour combien de temps?
Le temps sans doute de voir jusqu’où les mène leur progression..

Je sens que je peux faire mieux, beaucoup mieux, mais je dois me connaître davantage, mon planning d’entrainements par rapport aux épreuves est trop mal organisé, même les sensations me font parfois défaut.
Ici, pensant avoir bien nagé, je me mis à vite réviser cette pensée en m’interrogeant sur le nombre de vélos dans le parc de transition, bel et bien diminué de moitié.
A l’inverse sur la route mes jambes me laissent imaginer un chrono ridicule, je suis sûr d’être dans les choux et finalement je ne m’en sort pas si mal..
Pour cette édition, le parcours natation est modifié, la mer assez agitée fera prendre aux organisateurs la précaution de ne pas nous perdre au large, une sortie à l’australienne viendra pimenter la moitié du parcours, la première bouée est à 150m, nous sommes 300, ça va être chaud !

Départ! Quelques coups de bras plus tard passage houleux et peuplé pour ce premier virage à droite, plus loin j’entends « –doucement !! » et encore « -DOUCEMENT !! » mais comment font-ils pour parler ! Je profite du moindre moment la tête hors de l’eau pour respirer pas l’temps d’gueuler ! Il faut adapter la nage à cette petite houle, rien de bien méchant, une sortie hors de l’eau après 300 et quelques mètres, et on remet ça!
Le parc de transition est convivial, même averti par le bruit de leurs sabots toujours se méfier des bourrins à œillères qui le traversent!

A vélo une brise constante viens taquiner mon courage à pédaler, je pose mes coudes et cherche le moins de prise au vent possible, effet garanti.. Là! j’ai la bonne position, bouge plus et envoie!

La course à pied, heu ! pardon le trail.. Oui, il vaut mieux être averti pour la dernière partie, cinq petits kilomètres, d’altitude.. Bon allez un peu moins, je ne souffrirais que sur la descente, se retenir de dévaler la pente, dur exercice..

1h11 d’effort une 62ème place.. à suivre..