Je passe les pâtes préparées la veille au micro-onde, les yeux rivés dans le vide, la pensée dans le néant, je commence à manger machinalement, donc faut croire que j'y vais..
Je repars me coucher une heure.
6h00 le réveil sonne, à 6h10 et 6h20 aussi, bon là j'arrête, tit dèj léger, je prend les affaires et en route.
Arrivé à Beaulieu-sur-mer vers 7h20, une fois le dossard retiré je me dépêche et m'installe.

La mise en place pour les transitions demande de l'organisation, il y a tellement de facteurs qui peuvent faire perdre du temps, exemples:
- Une fermeture de combinaison coincée à cause du scratch (ça c'était sur le triathlon de st tropez, après une nage en eau froide 14° avec une combi trop fine, je sors tétanisé, les doigts tellement froids que je suis incapable de dé scratcher le haut du zip,
après 1 minute à faire le singe l'arbitre eut pitié de moi..)
- Laisser trainer la ficelle du zip en pleine nage qqun qui te l'attrape et tu te retrouves à nager la combi ouverte (pas top).
- Oublier ses lunettes de natation c'est con, mais ça arrive..
Bon ça encore, ce n'est pas irrémédiable, il y a toujours quelqu'un qui va vous sauver avec sa deuxième paires de lunettes,
qui prend l'eau..(Il le savait hein?), c'est le geste qui compte, et puis c'est mieux que rien.
-Un lacet de basket mal noué c'est vraiment le truc de débutant, à croire qu'il faut passer par là..
Bref je reviens sur Beaulieu, le retrait du dossard m'a pris du temps sur l'échauffement, je pars sans..

ça me fera un temps de base à améliorer pour les prochains,
même si ce triathlon n'est pas une référence vu le dénivelé jusque Eze village 350m à faire 2 fois,
et la course à pied qui nous amène à grimper à quelque chose comme 200m mais pour moi le plus difficile fût la descente,
car ça fait vraiment mal de gambader dans des descentes à 15%
Au niveau du vélo c'est en descente que j'arrivais à gratter des places,
grâce à une bonne position sur le vélo où bien parce que j'ai pris plus de risques..
Il y a quand même un truc formidable, c'est le moment où j'entame la montée à pied et
que l'on entend plus loin un type qui s'affole au micro, eh oui! Les premiers sont en train d'arriver,
et là tu te dis: -mais comment ils font, 'tain, une demi heure d'écart.. quand même.
Cette épreuve est difficile mais quels paysages!! Ce serai dommage que ce soit le dernier c'est quand même le 25ème
Je finis donc à la 83ème place sur 221 en 2h43,
avec les tuyaux en vrac 2 heures plus tard en plus de ma crève..
(j’étais mieux pendant l'effort!).